Résumée ainsi, l’affaire est entendue : le retargeting serait une plaie pour les usagers du web, dont la navigation, jusqu’ici sereine, se voit continuellement perturbée par des annonces à la fois intrusives et répétitives. Au choix ; à la longue, ils s’en émeuvent et bloquent à tour de bras (merci les bloqueurs de publicités, ennemis jurés du retargeting !) ou bien l’œil averti passe outre, parfois même sans s’en rendre compte. C’est tout le problème du reciblage marketing, lorsqu’il est mal calibré.
Au départ, le retargeting se veut un outil de fidélisation et de proximité, un rappel pour un utilisateur déjà passé par un site web de revenir le visiter voire mieux, de passer commande. Parce que la donne est simple : d’ordinaire, seuls 4% des consommateurs consentent à acheter lors d’une première visite sur un site. Il en reste donc 96% à convaincre, quitte à faire le forcing pour y parvenir. Sachant que 90% de ces consommateurs n’y reviennent pas. L’enjeu est donc de taille.
La bonne annonce au bon moment
C’est pourquoi l’annonceur peut voir dans le retargeting une option des plus intéressantes pour inciter à l’achat, au-delà du retargeting de base, qui consiste en un simple « rappel » au client, il peut également cibler ses annonces et messages en fonction d’une multitude de variables, comme les centres d’intérêts du profil, l’historique de navigation, ou encore, en fonction de signaux fournis par des outils de prédiction indiquant à quel moment l’usager est le plus susceptible de passer commande. Il peut également proposer d’autres produits potentiellement achetables après analyse des habitudes d’achats dudit client.
Un ciblage dit avancé, très rentable si la bonne annonce est diffusée au bon moment. Par rapport à des publicités classiques, le taux de clic est jusqu’à 10 fois supérieur, pourquoi se priver !
Mais quid du consommateur ? Jusqu’à quel point acceptera-t-il un matraquage ? Il sentira, certes, que l’annonce lui est clairement destinée, ce qui est flatteur, mais il peut y voir de l’intrusion et l’excès peut dégrader l’image qu’il se fait de la marque concernée. C’est donc un jeu subtil qui doit s’opérer entre les deux parties car le trop peut rapidement être l’ennemi du bien.
Faire du retargeting avec subtilité
En définitive, il est indéniable que pour vous, annonceurs, le retargeting peut devenir un outil particulièrement pertinent si vous souhaitez améliorer les performances de vos campagnes – et parce que le parcours utilisateur est toujours plus complexe avec la multiplication des interactions avant conversion (touch point). Le fait de déclencher des affichages ciblés à des utilisateurs qui ont déjà interagi avec vos différents supports et pour lesquels vous avez déjà investi de conséquents budgets publicitaires peut vous permettre d’améliorer le taux de conversion global de vos campagnes. Vous avez donc tout à y gagner.
N’hésitez pas à nous contacter pour échanger sur vos enjeux de retargeting .