Le design d'interaction

Depuis quelques années, notre quotidien, notre façon de consommer ou encore notre moyen d’accéder à l’information a évolué… Nous sommes au cœur d’une génération ultra-connectée, maitrisant aussi bien les ordinateurs, que les mobiles et les toutes dernières technologies d’aujourd’hui. De ce fait, l’expérience utilisateur a donc dû prendre un nouveau virage, afin de répondre aux différents objectifs utilisateurs. Des utilisateurs de plus en plus gourmands en informations, en temps de chargement, respectant leur nouveau mode de navigation, sur leur multitude de devices.

De plus en plus d’informations…

Un Français moyen de nos jours, passe environ 4h20 sur le net / jour.
Nous subissons une vraie « Infobésité » sur Internet. L’information disponible quotidiennement prend beaucoup d’ampleur, et les utilisateurs recherchent ce surplus d’informations.
C’est un environnement hyper concurrentiel : tous les sites sont en compétition, un clic loupé, ou des temps de chargement trop longs peuvent faire basculer l’utilisateur vers le concurrent.

Le rôle du design d’interaction, permet donc de créer de la valeur dans l’organisation de l’information pour que l’ensemble soit plus agréable à la navigation. Il faut savoir se positionner, et ajuster ses propos à l’utilisateur cible.

Human friendly

La nouvelle tendance du « mobile friendly », a été boostée par Google en avril dernier, car une nette augmentation des navigations s’effectue désormais via des tablettes et des smartphones.

Ce type de navigation génère une émotion plus humaine, avec la sensation d’avoir les informations directement au creux des mains, offrant la possibilité d’interagir directement avec notre propre voix et/ou nos propres doigts. Il existe alors une réelle cohésion entre l’homme et la machine.

 Il est donc nécessaire de fonder une ergonomie agréable, adaptée à l’humain avant tout.
Cependant les utilisateurs n’ont pas tous le même feeling avec toutes ces technologies… Il faut alors différencier les potentiels utilisateurs cibles. Par exemple, un Apple Addict et une personne frustrée par les nouvelles technologies, n’auront pas du tout la même façon d’interagir sur la même interface. Il est donc nécessaire de comprendre les objectifs des utilisateurs, et de se mettre à leur place pour les guider vers ce qu’ils s’attendent à voir, ou à chercher. Nous cherchons à savoir qui est le client utilisateur. Quelles sont ses habitudes, et dans quel contexte il consulte les contenus.

C’est pour cela que nous parlons désormais de design centré sur l’utilisateur, grâce à la création de personas. Cela permet aujourd’hui d’envisager les futures actions de l’utilisateur et de mettre à disposition rapidement et facilement le contenu recherché, tout en créant des émotions agréables grâce à des surprises visuelles.

 Il est donc nécessaire d’effectuer des recommandations ergonomiques différentes en fonction des personas.

La nature trouve sa beauté dans les détails

Pour comprendre comment l’humain perçoit des scènes visuelles, il existe de nombreuses théories. Parlons plus précisément de la Théorie de Gestalt : la psychologie de la forme. Pour faire simple, nous percevons la globalité dans un premier temps, et ensuite nous cherchons un sens précis. Il serait donc envisageable de ne pas rentrer dans le détail, et de rester uniquement sur un aspect global correct. Cependant, les détails sont perçus instinctivement dès le début de l’analyse, et c’est grâce à ceci qu’on arrive à faire facilement la différence entre le réel et le fictif.

L’objectif est donc là, réaliser un design d’interaction efficace, mélangeant l’humain et le naturel, en respectant une continuité interactive surprenante mais fluide et agréable pour chacun des utilisateurs malgré les détails.
Ainsi, le design d’interaction ne se perçoit pas spécialement au premier coup d’œil sur une interface numérique. Il se distingue plutôt dans le détail lors de l’utilisation des boutons d’action, des formulaires de contact et lors d’une navigation longue.

Le virtuel au cœur des mains de l’humain

Il est cependant indispensable de tenir compte des zones d’accessibilités en fonction de la position des mains sur les différents appareils d’aujourd’hui. En effet, positionner des boutons d’actions en dehors de ces zones semble inefficace.

Il est donc judicieux de construire son interface en fonction de la familiarisation de l’utilisateur avec la technologie, mais aussi en tenant compte des tailles des écrans de plus en plus grands.

Les émotions après l’action

Si un bouton avec une icône de téléphone ressemble à un bouton d’action, et que lorsqu’on l’actionne, il y a un appel qui s’effectue, alors l’objectif du design est un succès.
Cependant, le design d’interaction est un peu plus complexe aujourd’hui. Il permet à l’utilisateur d’avoir une multitude de possibilités, tout en restant guidé dans sa recherche sur une interface fluide et ergonomique. Il est donc nécessaire d’alléger son parcours et de le familiariser avec cette interface, en gardant une continuité graphique durant tout son parcours.
Quel que soit le site, chaque utilisateur possède des objectifs et des besoins bien distincts.

Cependant, les habitudes et les connaissances aux technologies des utilisateurs se regroupent parmi de larges panels. Il est donc possible et nécessaire de définir les navigations et les réactions des utilisateurs cibles du site ou de l’application, afin d’améliorer leurs expériences à chaque utilisation.

La clé du succès d’un design d’interaction réussi, vous l’avez compris ?

C’est la maîtrise de la technologie et la connaissance parfaite de son utilisateur.

Claire Delaye,
UX Designer Digital Effervescence

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